De St-Jean-Pied-de-Port à Santiago de Compostela

De St-Jean-Pied-de-Port à Santiago de Compostela
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vendredi 30 avril 2010

Jour 23


Jour 23


Jour 23


Jour 23


Jour 23


Jour 23


Jour 23


Jour 23


Jour 23


Jour 23 / jeudi / Leon / 18 km / total 473 km

On nous avait prévenu que la marche d'aujourd'hui serait ordinaire et que certains marcheurs prendraient même le bus pour couvrir les 12 kilomètres précédents Leon... et tout était vrai !

Contrairement à certaines journées où on longeait des routes nationales désertes, celle que nous côtoyons ce matin est très achalandée. Jusqu'à 9 heures, nous marchons sur un sentier aménagé en bordure de la route, où la lutte est serrée pour la pole position. Et ça roule, et ça double ! Au moins, un fossé nous en sépare contrairement à ce qui nous attend au kilomètre deux où l'on marche carrément sur l'accottement asphaltée. Et lorsqu'on doit franchir un pont, c'est si étroit qu'il faut se méfier des rétroviseurs extérieurs des voitures. Et quand deux camions se croisent, l'un d'eux doit céder le passage à l'autre si un marcheur se trouve là, moi en l'occurence.

Nous passons dans Villamoros qui n'a d'espagnol que les gens qui l'habitent. Pas très coquet. Cinq kilomètres plus loin, à l'approche d'Arcahueras où l'on prendra le café, nous traversons une zone de construction d'une nouvelle autoroute. La poussière lève allègrement.

Le café est bon et les petits cakes aussi.
Depuis quelques jours, nous troquons régulièrement les fruits secs du matin pour des pâtisseries. On n'aura pas perdu tout ce poids pour ne pas en profiter un peu. J'ai dû la semaine dernière faire une couture à mes pantalons pour les réduire d'au moins deux points car ils ne tenaient plus à la taille. Louise flotte littéralement dans tous ses vêtements et son manteau si "tight" est maintenant rempli d'air.

Après le café, nous passons dans une zone industrielle avant d'aboutir en banlieue. De là, la marche devient agréable sur les trottoirs ombragés par des rangées d'arbres en fleurs. Et l'arrivée à l'auberge par les anciennes rues de Leon est des plus agréables. C'est bon de diminuer le rythme de marche en fin de parcours afin de tout voir et de bien sentir la ville.

Dans une ville de cette importance, peu importe comment on se sent, il faut partir à sa découverte. Et ça tombe bien, je suis top shape comme Loulou, ce qui ne m'est pas arrivé depuis longtemps. Généralement, je me tiens pratiquement après les murs après la journée de marche.

La ville est magnifique et elle déborde de joyaux architecturaux. La cathédrale est la pièce maitresse et à elle seule vaut le déplacement. Nous nous arrêtons à une terrasse sympathique et consommons l'habituel, bière et tapas. Par la suite, nous partons vers la droite à la recherche de la cathédrale. Nous prenons bien une heure à la trouver alors qu'en partant vers la gauche de la terrasse, elle se trouvait à cinquante pas !

Mais quand même, ce détour nous a permis d'arrêter dans une confiserie et de voir un secteur de la ville époustouflant. La visite de la cathédrale nous dévoilent des centaines de vitraux à couper le souffle. Mis bout à bout, il y en a pour près de deux kilomètres de long.

C'est incroyable toutes les beautés qu'on ne soupçonnait pas d'exister. Jamais nous n'avions entendu les noms de Leon, Burgos, Logrono ou Pamplona, la ville où l'on fait courir les taureaux dans les rues derrière des pauvres types qui se sauvent. Et ces endroits fourmillent de vie et de touristes.

Retour à l'auberge, courses puis souper. Simple mais bon. On a l'impression de manquer quelque chose à se coucher tôt. Mais il faut bien reposer la machine après avoir fait les cent coups tout l'après-midi. Malheureusement, nous manquerons la bénédiction des pèlerins à 21:30 mais comme nous nous trouvons déjà très bénis par tout ce que la vie nous apporte, nous nous endormons l'esprit tranquille.

jeudi 29 avril 2010

Jour 22


Jour 22


Jour 22


Jour 22


Jour 22


Jour 22


Jour 22 / mercredi / Mansillas de las Mulas / 19 km / total 455 km

Avant de franchir la moitié du chemin, le but était d'accumuler les kilomètres et de se prouver qu'on pouvait couvrir de longues distances sur plusieurs jours consécutifs. Maintenant, l'objectif est d'arriver à Santiago.

La journée démarre du mauvais pied. Une des consignes de l'auberge est de ne pas se lever avant six heures. Alors nous mettons dans nos sacs à dos tout ce que nous pouvons y mettre avant d'aller au lit pour qu'au matin, nous puissions quitter la chambre en douceur à notre heure habituelle vers 6:15.
Mais tout se passe autrement. Dès cinq heures, un peu avant même, ça commence à se lever. Et les portes se claquent, et les voix s'élèvent, et les lampes de poche s'allument. S'il y a une chose de notre voyage que nous commençons à trouver difficile, c'est la proximité dans les dortoirs et le manque de respect flagrant de certaines personnes. Et ce ne sont pas les plus jeunes les pires, au contraire.

Nous quittons l'auberge et traversons la rue pour déjeuner au bar. Le bon café nous fait oublier le lever difficile. La journée est une fois de plus sensationnelle. La route est rectiligne et il est difficile de trouver des repères. Les premiers douze kilomètres sont sans village et sans une flèche pour nous guider car le chemin est continuellement droit. La première église que nous apercevons au loin nous joue un tour car en plus de ne pas être celle que nous visons, il nous restera encore plus de trois kilomètres avant le village où nous ferons la pause. Nous y arrivons finalement mais pour faire changement, j'opte pour une eau gazeuse alors que Loulou y va du traditionnel café con leche. Nous y rencontrons un nouveau couple de français et notre chef arabe arrive quelques instants plus tard. Par beau temps, tous les bars ont leurs tables et parasols sur le trottoir ou dans la rue. Celui d'aujourd'hui exige de la serveuse qu'elle traverse la rue pour venir nous servir.

Journée mémorable pour Loulou sur le camino... ses premiers coquelicots. Ils sont dispersés au gré du vent tout le long du chemin au travers d'une multitude de fleurs des champs. On est encore loin du champ de coquelicots mais c'est très agréable quand même. Louisa en porte un pour la première fois à son chapeau. Elle est pire qu'une enfant

Il est bon de faire la pause quand il ne reste que peu de kilomètres à parcourir, aujourd'hui moins de sept. Mais ils sont longs et le clocher que nous savons être celui où nous nous rendons n'en finit plus de toujours paraitre loin. Le soleil est fort et le chemin pas très ombragé.
Vers 13 heures comme prévu, nous arrivons à Mansillas de las Mulas. Il s'agit plus d'une ville que d'un village mais tout ferme à deux heures quand même.

L'installation et les tâches complétées, le seul choix qui s'offre à nous maintenant est d'aller prendre une bière au bar d'à côté avec de bonnes choses à grignoter, mais pas d'olives.

Un tour de ville sommaire, un souper léger et le tour est joué, on est les premiers au lit en pleine clarté, bien sûr !

mercredi 28 avril 2010

Jour 21


Deux minutes avant la passe de l'olive ! :)

Jour 21


Jour 21


Jour 21


Jour 21


Jour 21 / mardi / El Burgo Ranero / 18 km / total 436 km.

Tous les éléments sont réunis pour faire de cette journée une journée extraordinaire. Le soleil, le paysage, les oiseaux, le ciel bleu et surtout, de savoir qu'on ne marchera que 18 kilomètres.

Nous marchons toute la journée à proximité de la route nationale mais ça ne dérange pas car de toute façon, notre regard va où les belles choses sont.

Nous pensions bien prendre le café au premier village mais il est en retrait du camino. Alors on en est quitte pour attendre au prochain qui est six kilomètres plus loin. Et la mi-chemin sera passée à ce moment-là alors tout est ok.

En prenant le con leche vers 10:30, Jenny l'allemande entre au bar. Elle a couché au village précédent et prend sa première pause du matin. Elle s'assoit à notre table et se commande un buck de bière. Elle n'a que 29 ans mais elle supporte drôlement bien l'alcool. Hier à la terrasse, elle s'est enfilée deux bucks et il lui restait encore 5 kilomètres à faire.

Heureusement que nous commençons à marcher tôt car dès 11 heures, le soleil tape fort. Mais nous savons que nous arriverons à destination avant 13 heures. Precisément, c'est à 12:30 que nous entrons dans El Burgo Ranero. L'auberge n'ouvre qu'à 13 heures. Le beau banc à la porte à l'ombre nous permet d'attendre tranquillement l'ouverture.

La place est très bien et encore une fois différente de tous les endroits précédents. La vie en commune a de bons côtés mais c'est parfois difficile. Les gens ont toutes sortes de comportement et tenter de se les expliquer est souvent difficile. Par exemple, beaucoup d'hommes peu ou très âgés se promènent en sous-vêtements à la grandeur de l'auberge comme si de rien n'était. D'autres parlent fort dans les dortoirs ou font du bruit alors qu'il y a toujours quelqu'un qui fait la sieste. Le respect n'est pas toujours au menu du jour. Si le camino transforme les gens, je ne voudrais pas voir comment sont certains avant de l'entreprendre.

Le terrasse face à l'auberge est très invitante et nous y dégustons une bière et quelques tapas. Le buck de bière est si gros qu'il équivaut facilement à deux bouteilles de bière et les tapas sont des hors d'oeuvres souvent consistants. Même en sachant que les olives ont des noyaux, chanceux comme je suis, je me casse une dent en en croquant une. C'est typiquement moi ! Mais il faut dire que cette petite dent voisine aux palettes avait une faiblesse depuis des années et qu'elle aurait probablement cédé en mangeant du blé d'inde cet été. Mais pourquoi maintenant ? Au moins, une partie de la dent est restée et ça ne devrait pas s'infecter. Une chance, pas de mal ni de sang.

Le reste de la journée n'est pas différent des autres jours à part qu'il y a un troupeau de moutons et agneaux qui broutte le terrain de soccer adjacent à l'auberge. Il passe aussi sans arrêt dans la rue des camions à vive allure. Pour une si petite rue dans un si petit village, c'est surprenant. Il est 21:30 et il en passe encore. Finalement, est-ce que la musique d'hier soir me manquerait un peu ?

Jour 20


Jour 20


Jour 20


Jour 20


Jour 20


Jour 20


Jour 20


Jour 20


Jour 20


Jour 20


Jour 20


Jour 20


Jour 20


Jour 20 / lundi / Sahagun / 23 km / total 418

En mettant le pied hors de l'auberge, c'est un pâturage à perte de vue de l'autre côté de la rue. L'orangé du lever de soleil ajoute au plaisir déjà grand de l'oeil.

Le parfum du petit matin est enivrant. Le chemin est bordé d'arbustes à fleurs odorants et la fraicheur de la rosée ajoute beaucoup à tout cela.

Il est presque huit heures et on a peine à croire que c'est lundi. Pas de voitures, pas de marcheurs. Si ce n'était des oiseaux qui piaillent sans arrêt, le silence serait total.

Le pas est bon et les conditions de marche sont excellentes. Il est tôt et le soleil est déjà chaud. Pas possible d'attendre la pause-café pour alléger la tenue et mettre la crème solaire.

Le café con leche vient bien assez vite au 9ème kilomètre. Et il est toujours aussi bon. Trois kilomètres plus loin, nous prévoyons faire la pause de mi-chemin dans un village presque fantôme mais il y a ici un idiot du village et il nous parle sans arrêt en faisant des signes bizarres. Il se tourne quelques fois et pointe son derrière de ses deux mains. Il parle sans arrêt et marche dans tous les sens. On l'ignore mais comme il a une hache dans les mains, on préfère simplement remplir nos gourdes à la fontaine et foutre le camp ! Heureusement, il y a des bancs à la sortie du village pour faire la pause. L'idiot est loin derrière et s'est trouvé un autre public, peut-être d'autres marcheurs, peut-être simplement le vent.

Bien que nous longeons presque sans arrêt une route nationale, le paysage n'en pas moins fantastique. On aperçoit même au loin des sommets enneigés qui nous semblent être les Pyrénées.

Notre destination est Sahagun et nous l'atteignons vers 13:30. La ville est de taille importante et nous aimons bien nous retrouver dans un contexte plus urbain que la veille. Les villages sont coquets et tranquilles mais celui d'hier, à part l'auberge et le bar était aussi ennuyant que la pluie.

L'auberge n'est pas du tout conventionnelle. Elle fait partie d'un projet de revitalisation d'une ancienne église. Elle occupe la moitié du bâtiment et est sur deux étages. Le dortoir occupe le deuxiéme étage et un simple rideau le sépare de la salle de spectacle adjacente qui elle, occupe l'autre moitié de l'église. Au moment de s'installer dans la place, des enfants pratiquent un numéro de danse qui semblera faire partie d'un spectacle prochain. C'est très mignon... pour le moment.

Nous partons prendre une marche (eh oui, une marche) dans la ville et nous nous arrêtons prendre une bière sur une terrasse en attendant que la ville termine sa sieste et que les commerces ouvrent à nouveau.

Retour au gite, on soupe avec un sympathique arabe qui s'est préparé un espèce de bon repas duquel on va s'inspirer à notre retour à la maison.

On retourne par la suite prendre du soleil, mais pas longtemps car j'ai l'estomac un peu à l'envers et j'ai le goût de me coucher même s'il n'est pas 20:00.

Je n'ai pas pris place dans mon sac de couchage depuis une minute que ça décolle à côté dans la salle de spectacle. Après les enfants, c'est au tour des adultes à préparer leur spectacle de fin d'année. J'ai l'impression que c'est une blague et je cherche la caméra. La musique est forte mais quand même bonne.

Pour le moment, ça ne me dérange pas trop car j'écris ces lignes mais il est rendu 21:30 et je commence à m'inquiéter de l'heure à laquelle ils finiront. Loulou n'a pas de problème avec ça. Avec ses bouchons, elle dort en moins de deux.

C'est difficile de s'expliquer ce genre de situation. D'un côté, il ya des gens épuisés qui ont tous marché beaucoup et qui se reposent avant d'entreprendre une autre journée de marche. Et de l'autre, il y a la fiesta, la musique et le bruit. Pour le respect, j'ai connu mieux. Encore une chance que l'on ne soit pas tombés sur le soir de première !

Aujourd'hui, j'ai eu le goût de manger une poutine. Et le beurre de peanuts me manque beaucoup. Et par-dessus tout, un grand verre de lait bien froid ! Je fais le serment que j'entre dans un McDonald's s'il s'en présente un sur mon chemin !

Jour 19


Jour 19


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Jour 19


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Jour 19


Jour 19 / dimanche / Calzadilla de la Cueza / 24 km / total 395 km

Je ne sais plus quel mot utiliser pour décrire les beautés qui s'offrent à nous. Je dirais que le lever de soleil sur la campagne espagnole ce matin était magnifantastique, mot inventé par Ully, notre copain danois, que j'aime bien et que j'appelle the Den Man.

Une fois de plus, c'est à couper le souffle. La Maseta est de toute beauté avec toute cette lumière. Encore aujourd'hui, les verts et le bleu font un mariage extraordinaire. La journée est longue et nous savons que les 24 kilomètres seront difficiles sous un soleil de plomb.

Et il frappe fort le soleil. A part quelques intermèdes d'ombre, les 15 derniers kilomètres sont chauds, très chauds. Mais comment se plaindre quand tout est grandiose et infiniment beau. Nous avons tellement demandé le beau temps que ce serait péché de ne pas l'apprécier. Les trois fontaines rencontrées sur le chemin sont tous non-potable et l'eau est à ménager. Mais c'est un moindre mal quand on sait que l'on approche. Mais on a l'impression de ne jamais approcher. Nous rattrapons nos trois coréennes qui font la pause. Elles sont toutes trois très attachantes et elles semblent nous apprécier beaucoup. Et elles sourient sans cesse.

La route est sans fin. Nous nous promettons d'acheter de la bière en arrivant et de bouffer les chips que l'on a en provisions. Nous voyons un clocher au loin mais en s'approchant, nous nous rendons compte qu'il n'y a pas d'habitations autour. Déception.

Alors qu'on n'y croyait plus, le miracle se produit. Le clocher cachait bien un village. Calzadilla de la Cueza apparaît droit devant à moins de 500 mètres. Le village était caché dans un creux de la plaine, ce qui nous empêchait de le voir de loin.

L'auberge est directement à l'entrée du village et nous y sommes en moins de deux. Il n'y a pas d'endroit pour acheter de la bière mais la distributrice à Coca-Cola fera très bien l'affaire. On s'enregistre puis on savoure, bien installés à l'ombre.

L'endroit est très bien et tranquille à souhait. Comme à l'habitude, nous sommes parmi les premiers à prendre place. C'est bien d'avoir le choix des places. On n'aurait pas voulu se retrouver au mois de juillet lorsque des milliers de marcheurs à chaque jour jouent du coude pour la course aux lits. Les frères danois arrivent peu après et la première chose que cette belle jeunesse pleine d'énergie fait avant toute chose, c'est se coucher !

Après nos tâches, nous allons au bar qui se trouve à quelques pas de là. Surprise, nos trois coréennes et le coréen sont à la terrasse. C'est un peu surprenant de les y voir car ils n'étaient pas très loin derrière nous sur le route. Finalement, ça fait une heure qu'ils sont là. Les Den Men, Ully et son frère Michael, nous rejoignent et c'est le happy jour. La grosse Carlsberg pression est excellente.

Tandis que nous sommes dans un village très tranquille, nous en profitons pour souper très tôt, prendre une petite marche (pas croyable quand même) et se coucher tôt même si on sait que le va-et-vient du dortoir sera dérangeant.

Demain, plus de 23 kilomètres dans des conditions semblables à aujourd'hui nous attendent. Et nous franchirons la barre des 400 kilomètres et la moitié du chemin vers Santiago de Compostela sera dès lors derrière nous.

mardi 27 avril 2010

Nouvelles breves du mardi 27 avril 2010

Hola !!

Nous allons très bien et nous sommes présentement a El Burgo Ranero. Le temps est extraordinaire et l'auberge aussi !
Hier nous étions à Sahagun et avant-hier à Calzadilla de la Cueza. Le soleil ne nous quitte plus et une chance que nous ne marchons presque jamais passé 13 heures car il tape très fort !
Les terrasses ensoleillées sont quotidiennement à l'agenda et d'ici quelques jours, quand nous pourrons envoyer textes et photos sur le blog avec le cellulaire, vous aurez entre autre une bonne histoire à vous mettre sous la DENT !

Hasta luego !

Louisa y Carlos !