De St-Jean-Pied-de-Port à Santiago de Compostela

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samedi 15 mai 2010

Jour 38 / Arzua / 14 km / total 752 km / Santiago 39 km

On dit souvent que rien n'arrive pour rien et nous le constatons encore aujourd'hui. Tous les kilomètres marchés en plus hier au beau soleil parce que l'auberge de Ponte Campana n'était pas encore ouverte sont une bénédiction. Ça nous a permis de nous la couler douce à l'hôtel, mais surtout de ne marcher que 14 kilomètres aujourd'hui alors qu'il fait un temps de canard.

Dès l'ouverture des volets, on sait quelle genre de journée nous attend. Pluie et froid sont encore au rendez-vous. Heureusement le bar est à même l'hôtel et nous déjeuner sans avoir à mettre le nez dehors.

Le seul avantage à la pluie est d'ajouter l'odeur aux fôrets d'eucalyptus. C'est surprenant et agréable. Loulou est enchantée. La pluie prend un peu de répit et ça permet de lever la tête un peu et de voir le paysage.

En chemin, en pleine forêt, se trouve un stand de collation avec fruits, gâteaux, noix et café. Le plus insolite est que personne n'est sur place pour vendre les trucs. Il y a des affichettes indiquant les prix et une petite caisse est enchainée au comptoir. Nous prenons deux fruits et déposons un euro. Plus tard, des gens nous raconteront avoir vu des marcheurs prendre quelques items et partir sans rien laisser. Surprenant ? Pas vraiment !

Les dix premiers kilomètres se font rondement et nous prenons le café con leche à Castañeda. Nous y rencontrons un des très rares tenanciers de bar qui semble aimer son travail. Il est souriant et poli.

Bien que la pause se soit étirée, nous atteignons Arzua à midi sous une pluie parfois forte. La ville est aussi inintéressante que celle de la veille, Melide. Par contre, l'auberge, télé en moins, est tout aussi confortable que la chambre d'hôtel d'hier. La place est charmante et très propre. Nous sommes les premiers arrivés comme c'est souvent le cas.

Quatre francaises s'installent dans la chambre voisine. Elles parlent beaucoup mais pas aussi fort que certaines nationalités. Plus tard, nous discutons avec elles dans le hall de l'auberge. Très sympathiques et ma foi, très drôles.

Après notre copieux souper, les quatre francaises arrivent à la cuisine et la fête commence. L'interaction entre nous six est vraiment bonne et nous rions beaucoup. Les quatre femmes ont entre 50 et 60 ans et elles sont toutes quatre très complices entre elles et n'hésitent jamais à se lancer des vacheries par la tête. Elles sont amusantes. Nous restons avec elles tout le long de leur repas et elles insistent pour partager leur vin avec nous et nous faire goûter au fromage de brebis et au pâté de coin.

Nous devons normalement nous revoir au dortoir de Pedrouso demain soir. Si c'est le cas, nous faisons une bouffe en commun et c'est déjà décidé qui fait quoi. Sinon, on s'est donné rendez-vous dimanche à 19:00 devant la cathédrale de Santiago. N'est-ce pas une façon extraordinaire de terminer le chemin de Compostelle ?


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