De St-Jean-Pied-de-Port à Santiago de Compostela

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samedi 15 mai 2010

Jour 39 / Pedrouso / 20 km / total 772 km / Santiago 19 km

Plus qu'une journée et nous sommes à Santiago. Nous n'avons pas l'impression d'avoir marché autant. Nous n'y croyons pas nous-mêmes. Plus que 19 petits kilomètres et l'aventure est terminée. Mais une autre commencera. Pour le moment, nous ne sentons pas de nostalgie à arriver au bout. On se demande simplement quel effet ça fera quand on n'aura plus à marcher en se levant le matin. Qu'est-ce qu'on fera bien de nos journées ?

Il tombe un léger crachin lorsque nous mettons le nez dehors pour nous rendre au bar. Le temps de boire le bon café chaud que tout est fini et le ciel se dégage même.

La marche est bonne et les décors sont fabuleux pour cette avant-dernière journée de marche. Nous rattrapons nos françaises et faisons un bout de chemin avec elles. Nous prenons le café ensemble à mi-chemin et c'est très agréable. Nous convenons de nous retrouver ce soir à l'auberge de Pedrouso.

Bien que nous ayons fait par mégarde un petit détour d'un petit kilomètre, nous arrivons quand même tôt à l'auberge de Pedrouso, un peu passé midi. Encore les premiers. C'est toujours bien d'avoir le choix des lits et toutes les installations juste pour nous avant que la meute n'arrive.

Nos françaises se pointent une heure plus tard et s'emparent des lits à côté des nôtres. Le gite est très beau et très moderne. L'accueil est chaleureux et la musique d'ambiance qui joue sans arrêt est apaisante. L'endroit si paisible jusqu'à 14 heures est malheureusement un asile bruyant depuis 17 heures. A ce moment-là, je relaxe dans mon lit à écrire ces lignes et je me croirais dans un centre commercial. Mais ça n'a plus d'importance maintenant. Nous sommes bien installés, nous irons souper tranquillement puis nous nous coucherons quoi qu'il se passe autour de nous.

Vers 14:00, nous quittons la place les six ensemble et partons en éclaireurs pour trouver notre restaurant du soir qui nous a été recommandée et que nous ne trouvons pas. Nous marchons bien trente minutes (encore). Nous entrons finalement dans un bar car en fait, c'était le but de notre sortie. En y entrant, il y a du tennis à la télé et nous nous disputons les meilleures places. Pour je ne sais quelle raison, un homme accoudé au bar me pointe un autre téléviseur et me dit Monaco. Monaco ? Mais où avais-je la tête ? Nous sommes samedi et ce sont les qualifications du Grand Prix de Monaco ! Je m'en veux terriblement surtout que l'on vient de perdre notre temps dans la rue. C'est le grand prix que j'aime le plus et je n'y ai pas pensé de la semaine. Heureusement, je réussis à assister au moment le plus captivant de la séance soit les dix dernières minutes. Nous passons encore du bon temps ensemble. La bière et les tapas sont encore à la hauteur.

En attendant le repas du soir, nous nous prélassons sur la terrasse arrière de l'auberge. Le soleil est timide mais il fait des efforts.

Nous faisons le tour de la rue principale à la recherche d'une place pour bouffer et nous retournons finalement au resto de l'après-midi, les six ensemble toujours. Et c'est un excellent choix. Pour la première fois de notre voyage, nous avons un menu style table d'hôte à la hauteur de nos attentes. Et le serveur propriétaire est une soie, ce qui ne nous est pas arrivé de voir souvent.

Le chemin se termine demain et nous savourerons chaque kilomètre, encore plus que nous n'avons savouré chacun des 772 précédents. Nous sommes prêts mentalement et physiquement. Nous savons qu'il n'y aura pas de ruban de fil d'arrivée pour nous accueillir ni de poignée de main du maire ou de l'archévêque et qu'il se peut qu'on se sente perdu dans la masse touristique de cette ville culte. C'est alors sans attente aucune que nous entrerons dans Santiago et ferons tout ce qu'il faudra pour en faire un moment mémorable.

1 commentaire:

  1. Hola amigos!J'ai peine à croire moi aussi que c'est presque fini.Je serai nostalgique aussi de ne plus commencer mes journées avec vous.Je suis fière de vous et je suis contente d'avoir fait partie de ça moi aussi.Jusqu'a la fin ça aura été tous les jours bien spécial.Que ferez vous les jours suivants et bien le(farienté) peut être très agréable aussi , mais peut importe vous trouverez certenement du positif dans ça aussi.Je voue embrasse et attends les derniers commentaires avec impatience.Bya Martine

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